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Pour l'instant, THE BLACK METAL OBSERVER est en stand by, LA VOIX DES OMBRES mangeant beaucoup de mon temps, ainsi que sa version papier.
Pour l'instant, THE BLACK METAL OBSERVER est en stand by, LA VOIX DES OMBRES mangeant beaucoup de mon temps, ainsi que sa version papier.
Bon, apprêtez-vous à prendre une claque magistrale en matière de Black Metal mes amis, car voici débarqué UGULISHI et ses Dark Illuminations, tout droit sorti du four de Ewiges Eis Records. Et autant vous le dire de suite : va vous falloir longtemps pour vous remettre de ce très court full-lenght (quatre titres, vingt-huit minutes). Car UGULISHI frappe ici très très très fort. Quatre pistes mais quatre perles rares. Ouargh, vraiment brandantes, terriblement maladives et occultes, à la croisée d'un MÜTIILATION, d'un NEHËMAH et d'un ONDSKAPT, si vous voyez ce que je veux dire...
Des riffs torturés d'une noirceur infini, une tristesse à n'en plus finir, une haine effrayante, on baigne avec UGULISHI dans le maléfique et le pourrissant, bref, dans la jouissance pure en matière de Black metal et qui récolte d'emblée un 5/5 amplement mérité... Bref, y'a pas grand chose à dire d'autres sur cet opus mené de mains de maître par ce trio Finlandais de Turku : il tue et raplatit un nombre certain de formations voulant se prêter au grand jeu du Black Metal... UGULISHI vient de pondre un Dark Illuminations d'une beauté nécrotique formidable – une pierre angulaire pour la décennie. Non, décidément, le Black Metal n'est toujours pas mort et le salut viendra peut-être des pays nordiques... Gigantesque.
Hailz !
J'ai bien du mal à me concentrer sur TBMO, tant La Voix des Ombres absorbent de mon temps.
Je vais essayer d'y remédier, en faisant des updates une fois par mois.
Voici la liste de ce que je vais essayer de chroniquer pour les prochaines semaines à venir :
SARKE_Vorunah
TYRANN_shadows of leng
SKALDIC CURSE_world suicide machine
MURK_all is lost
WITTR_Black Cascade
WITTR_Malevolent Grain
FUNERAL MIST_Maranatha
HAR SHATAN_His Legacy
HAMMER_shoax
ANWYNN_Voices of Perdition
VOQKKRE_Malveillance
ARCHGOAT_the Light-Devouring Darkness
AZRAEL RISING_same
JAMMERSKRIK_Innlemmet I Morke
SVEST_E.P
ORACLE OF THE VOID_further steps to a perfect world
SATANIST_Sadomasochrist
SZARLEM_Night of Blood
BLOOD RED FOG_Radiating Desolation
BLOODSWORN_All Hylest till satan
BROBDINGNAGIAN_torestaineddisaster
COBALT_Gin
DISTHYMIA_The shivering opus
FOUDRE NOIRE_the dark gods
FRAIL_brilliant darkness
HATEPULSE_Core of the Souless
OBITUS_March of the drones
SICK_satanism.sickness.solitude.
SUBVERSIO DEUS_psalms of perdition
TRAYJEN_walking among
VARDLOKKUR_Fragmenteret...
WRATH OF THE WEAK_Alogon
WANING_Population control
Et j'en oublie plein en route.
Si vous avez des idées pour que je sache à la fois produire de vraies chroniques ici sans perdre en qualité dans La Voix des Ombres... faites moi signe.
Et hop, une grosse torgnole dans ma sale gueule de con ! DUSKEN, inconnu au bataillon, vient de pondre un formidable Pyrimanes, sorti chez Wold Terror Comittees (http://www.w-t-c.org/) qui avait déjà produit le premier du nom, Hateful, en juin 2007. Pyrimanes est lui sorti en novembre 2008. Quarante minutes et quelque de Black Metal qui je dois le dire, s'il est traditionnel, se révèle dès la première écoute foutrement bon. De sacrées ambiances se déploient tout au long de ces 9 pistes qui ont un petit fumet d'ONDSKAPT et de la vague orthodoxe suédoise, ce qui pour une fois ne me dérange pas plus que ça, car DUSKEN a quand même une personnalité singulière assez séduisante...
Guitariste de NACHTFALKE, Dorn met ici un sacré talent à composer des pistes ténébreuses et poisseuses faites avec les tripes et qui refoulent pas mal la haine et un malin plaisir à vouloir subvertir les âmes pourtant bien érodées par les années d'écoutes... Ici, la production est organique et épaisse comme je les aime. Dorn fait preuve d'un timbre qui rappelle Mikko Aspa de DEATHSPELL OMEGA. Niveau batterie, ça assure. Quant aux guitares... elles tressent des ambiances vraiment dégoulinantes de malveillance et de pestilence, sur des tempos qui varient du mid à la brutalité. On se retrouve ainsi englué dans un univers nocturne, infernal et occulte qui n'est pas sans rappeler celui de THE ONE avec son titanesque I, Master...
Bref ! Voici une oeuvre dense, intense et profonde... DUSKEN impose ici un Pyrimanes de haute volée – une très bonne découverte donc pour moi, que je vous recommande fortement !
DAEMONOLATREIA, quel doux nom que celui-ci ! Des Russes en plus ! Et un album (euh, vraiment ? Non !) du nom de « Satan, Satan, Satan »... Tout cela ne pouvait que m'aguicher. La Russie s'est sacrément ouverte au marché occidental du Black Metal et résultat, on tombe sur des multitudes de groupes proprement inconnus, avec parfois des surprises somme toute fameuses !
Mais ici, pas de surprise, vous l'aurez compris j'espère ! Ces Russes de Samara (à 860 km de Moscow) impose sur cette tape produite par Black Hell Productions un Black Metal trve de chez trve tout au long de ces vingt-quatre minutes. On est plus proche d'un croisement JUDAS ISCARIOT/MÜTIILATION qu'autre chose – ne cherchez pas la beauté, les mélodies et toutes ces choses positives, on est très loin de tout ça mais plus dans un ôde au Malin et aux vieilles cassettes de Black Metal, avec tout ce que ça comporte de bon et de mauvais.
La production est un peu low-fi. Le gars au micro a une voix de corbeau un peu éteinte, la boite à rythme est limite et les guitares ne déchirent pas des masses, mais l'ensemble sent bon le moisi satanique et c'est avant tout ce que l'on cherchera dans Satan, Satan, Satan. DAEMONOLATREIA nous fournit une entrée et quatre plats de résistance convenable. C'est dans la tradition la plus orthodoxe et ça n'est pas mauvais. Ca vaut le coup de la découvrir, elle est qui est sortie en 2002 !
Hailz !
Décidément le temps me manque, mais les prods sortent et tout cela prend poussière !
Pas mal me font saliver et j'ai envie de les faire partager avec vous.
Je vais donc envisager de chroniquer tout ça d'une manière que j'apprécie peu : ce sera des chroniques courtes. Moins développées donc, mais qui donneront un avis rapide et l'envie ou non d'écouter ou pas.
Voilà. j'espère m'y mettre vite fait !
Guudrath
Black Putrescence of Evil, si ça c'est pas un beau titre ! Ca ne peut être, avec un tel titre, qu'un skeud de Black/Death putride et blasphématoire, pour sûr ! Pensez donc à BLASPHEMY, BLACK WITCHERY, ARCHGOAT, BESTIAL WARLUST, CONQUEROR, VON, VUCUB CAME et compagnie, et je suis certain que cette compilation rassemblant tout ce qu'a produit, par-ci par-là, l'espagnol TEITANBLOOD, puisque c'est de lui qu'il est question, vous séduira sans doute. Faudrait pas aller loin en matière de chronique de cette galette sur ce que TEITANBLOOD - comptant en son sein nécrosé un gus de PROCLAMATION – fournit ici comme platrée : c'est cradingue, lourd, primaire, bestial et blasphématoire. C'est directement importé de l'Enfer, des esprits viciés des auteurs, des entrailles pourries du trio sataniste.
Black Putrescence of Evil, c'est aussi la somme du peu de titres engendré par ces matadors du metal extrême bien maléfique. C'est à dire : leur unique démo connue, six pistes extirpées de Genocide Chants to Apolokian's Dawn, sortie en 2004 avec leurs petits sous. Plus deux tirs d'UZI que l'on retrouve sur le split de 2005 avec leurs compères de... PROCLAMATION. Et un petit dernier pour la route, que le trio a vomi sans vergogne pour une association en 2006 avec les Dieux du « Necromantic Death Metal », j'ai nommé les Bien-Heureux cousins germains de NECROS CHRISTOS. Bref, si vous avez loupé tout ça – comme moi : TEITANBLOOD, j'en entendais toujours parler sans jamais avoir rien entendu d'eux – Nuclear Winter Records a pensé à vous ! Neuf démoniaques morceaux absolument jouissifs pour qui apprécie ce genre de Death/Black Metal primitif et malsain à point, qui je l'espère désormais, annonce un album à venir !
Bon sinon, qu'entend-on dans cette galette suprême ? Bah j'ai presque tout dit au-dessus : c'est gras, vraiment pas propre (avec ce son grésillant et grave dignes des meilleures grottes de l'Enfer), ça joue pas pour la technique, mais pour l'ambiance générale, les atmosphères et alors là, accrochez-vous à vos bretelles, parce que ça tabasse comme il faut. On s'en prend plein la gueule : ça pue le sexe, ça pue la sueur, ça pue la dope et les drogues, ça pue la perversion sous toutes ses formes. C'est SATAN en somme. Le metal extrême, c'est pas fait pour être gentil, ni pour être beau et propre. Le Metal extrême, a fortiori de Death/Black de cette trempe, c'est fait pour vous remuer les tripes, pour vous faire toucher du doigt la bestialité du Grand Cornu et vous fondre la cervelle et les boyaux à grand coup de Jack Daniels. Hails to TEITANBLOOD ! Black Putrescence of Evil est un excellent achat à réaliser, surtout si vous ne connaissez pas ce trio infernal !
http://www.teitanblood.com/
La pluie salvatrice ouvre ce dernier album de feu
JUDAS ISCARIOT, univers musical black metallique de son auteur culte,
Andrew Harris... Une pluie qui nettoie, qui débarrasse. « On va vous
nettoyer au Kärcher tout ça »... ''To Embrace the Corpses Bleeding''.
Un dernier disque pour la gloire et pour bon nombre d'auditeurs, son
meilleur. Certainement parce que la batterie est tenue ici par un
véritable batteur, certainement parce que la production ne bave pas
trop, certainement parce que le tempo est soutenu et que c'est un peu
plus agressif que sur les œuvres passées ? Certainement. Car l'âme
intègre de son auteur n'a pas beaucoup bougée d'un seul iota au cours
des dix années de son existence. Ses tortures, ses visions
apocalyptiques, son jeu de corde si caractéristique est toujours le
même. Pour JUDAS ISCARIOT, l'étasunien, on peut véritablement parlé
d'Œuvre en ce qui concerne ses productions.
''To Embrace the Corpses Bleeding'' sonne donc le glas, après une série
de cinq albums à la qualité allant crescendo, la maîtrise instrumentale
de l'élitiste musicien progressant au fil des années, et la
retranscription de ses idées allant forcément avec, il ne pouvait que
s'améliorer. En quelque sorte, même si mes préférences vont d'abord à
''Heaven in Flames'' et à l'E.P ''Dethroned, Conquered and Forgotten'',
''To Embrace the Corpses Bleeding'' peut être considéré comme
l'achèvement, le CHEF-d'Œuvre de JUDAS ISCARIOT, ce qu'avait
certainement compris Harris. Les maniacs du combo de DeKalb, Illinois
n'ont donc pas été vraiment surpris lors de la découverte de ce dernier
long format. Sauf pour la batterie bien entendu, où le blast prend
toute sa place, mémorablement saccadé par un généralissime jeu de
cymbale de la part du batteur session. Un blast qui n'envahit toutefois
pas les oreilles, la production étant savamment dosée.
Sorti chez les excellents labels Red Stream Records (CD) et No Colours
(vynil), ''To Embrace the Corpses Bleeding'' en impose de partout. Le
full-length est foutrement brutal, tout en tension, maléfique – les
riffs d'Akhenaten/Harris sont agressifs et déprimants par nature – avec
une batterie qui ne cesse de bourriner, avec bon sens d'ailleurs. La
batterie n'avait jamais été son fort, il se fait ici aider par un pote.
Quant aux riffs, comme je l'ai dit, ils sont ce qu'ils sont, ce qu'IL
est, avec ceci qu'Harris a le don de la "mélodie", du truc qui vous
retient par le col pour vous désigner où est l'Enfer et qui vous fait
dire aussitôt : "Putain c'est trop bon". Du Judas Iscariot, j'en
boufferais tous les jours, tant c'est bon. Pour aller de pair, la prod'
encore grésillante est tout de même bien plus puissante qu'auparavant –
on pensera à la minimale et froide prod' d' ''Heaven in Flames'' par
exemple – et les titres sont plus facilement mémorisables, taillés sur
pièce pour la scène. J'imagine comme le premier titre, ''I Awoke to A
Night of Pain and Carnage'', épique, tragique et dévastateur –
j'attends de voir quel groupe aujourd'hui le reprendra sur scène – doit
tout massacrer sur scène... Tout comme ''With Lust and Murder For Our
Drink''.
Avec ses samples d'orage en début d'album, Harris nous plonge dans la
tempête, dans les ténèbres et l'horreur – un univers où il règne
encore, seul sur son trône... Un délice, à l'image du reste. Les autres
titres ? Ce sont sont tous des tubes, inoubliables : comme dans chacun
de ses rejetons d'ailleurs, Harris en tant que Nietzschéen revendiqué
et qu'artiste perfectionniste, n'a gardé que le nectar de son travail,
quasi irréprochable, pour terminer une aventure que l'on regrettera
amèrement. Exemplaire. Indispensable. Imparable.
Amateurs de Black Metal violent aux ambiances
froides et nécrotiques, bienvenue dans le royaume du défunt étasunien
Judas Iscariot ! Avec cet E.P sorti chez Red Stream, un an après Heaven
in Flames et deux avant le dernier ful-lenght “To Embrace the Corpses
Bleeding” (2002), Andrew Harris alias Judas Iscariot, exprimait en un
concentré brutal de haine et de méchanceté, l'immense désir de mort que
destinent à leurs congénères les partisans les plus extrêmes du Black
Metal. En effet, “Dethroned, Conquered and Forgotten” (superbe nom
d'album ai-je toujours pensé) qui ne dure que vingt-et-une minutes,
pour cinq magnifiques pistes, dépasse allègrement les limitations de
vitesse, avec la bénédiction du compère et ami batteur Cryptic Winter
(ex-Dying Fetus). Je ne sais pas si la rumeur est fondée, mais il me
semble avoir lu quelque part que la vitesse du marteleur en question
avait été doublé pour l'enregistrement, histoire qu'on ne comprenne pas
si l'on avait à faire à un être humain ou à une machine... Quoiqu'il en
soit, “Dethroned, Conquered and Forgotten” contient cinq excellentes
pistes rassemblant le meilleur de Judas Iscariot... version
ultra-speed. Un disque écouté mille fois...
Œuvre qui m'a toujours suivie où que j'aille, cet E.P m'a
également toujours fasciné. Si vous connaissez bien l'œuvre de ce
Maître es Black Metal étasunien, vous devez lui reconnaître son talent
de génie pour dénicher des accords mémorables, vicieux, apocalyptiques,
foncièrement mystiques et uniques en leur genre. Rien que cela suffit à
acquérir n'importe quel opus du Nietzschéen. Ce qui surprend, c'est :
d'une, la production sèche et grésillante, et de deux, la vitesse.
Inutile d'en dire plus, car les titres en eux-même, sont surprenant
sans cela. “Descent to the Abyss” s'ouvre sur quelques notes menaçante
avant que la vague meurtrière ne déferle, impitoyable et nous ravage
l'esprit... Quelle claque ! Après tant d'années, c'est toujours et
encore un régal. Quelle puissance, quelle haine ! Quelles images
également, Judas Iscariot déploit-il dans mon esprit !!! Le paradis en
flammes : voilà ce qu'est Judas Iscariot et ce que désire Judas
Iscariot. S'ensuivent “Benevolent Whore, Dethroned for Eternity” avec
ses riffs et son refrain entêtants : les Black Metalleux n'ont qu'à en
prendre de la graine. Puis “Journey Through Visions War” : commençant
lourdement, en rupture avec les autres morceaux, il annonce, à la
manière du précédent album, la marche funèbre à suivre... avant de tout
éclater avec fureur une minute avant la fin... Jouissif. La quatrième
station de Judas Iscariot est un superbe instrumental à plusieurs voix
de guitares, sans batterie, très évocateur des tourments intérieurs de
son auteur... La dernière track veut bien dire ce qu'elle veut dire :
une “Blitzkrieg version” de “Spill the Blood of Lamb”,dernière piste de
l'album précédent. Un hymne à la mort, véritable rouleur compresseur et
titre-phare de Judas Iscariot. Un déferlement de haine qui met
rapidement à genoux et fait dire qu'on regrettera longtemps ce mythique
Andrew Harris...
Vingt-et-une minutes de haine totale, de jouissance, de Black Metal - inoubliables.